C’est en Périgord, pays de cocagne où les nourritures terrestres se marient avec celles du ciel, que Gérard Caillé entretient une table peinte comme un tableau de Paul Gaughin dont il a adopté cette pensée : « cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large ». C’est ainsi qu’il voyage entre ses fourneaux et son ordinateur pour fixer des recettes qui sont autant de rencontre entre la nature abondante et miséricordieuse d’un Vatel et la gloire champêtre de La Mazille, une enfant de son pays dont la cuisine fut décrite par Curnonski comme « la meilleure des cuisines régionales ». Les recettes de Gérard Caillé  deviennent ainsi chacune une histoire que chacun pourra écrire ou peindre avec générosité.